samedi 13 décembre 2025

6 décembre 2025

Bonsoir,

Nous commémorons ce 6 décembre le massacre antiféministe de l’école Polytechnique de Montréal, massacre au cours duquel quatorze femmes ont été assassinées par un terroriste masculiniste.

Je vous remercie sincèrement d’avoir répondu à mon invitation, vous, femmes et hommes engagé·es contre toutes les violences sexistes.

Je remercie également Geneviève Garrigos, conseillère de Paris qui, par sa présence, témoigne de son soutien.

Le 6 décembre 1989, quatorze femmes ont été assassinées, d’autres ont été blessées, par un terroriste masculiniste. Armé d’un fusil-mitrailleur, il est entré dans l'École Polytechnique de Montréal, a pénétré dans une salle de cours, en a fait sortir les hommes et a tiré sur les femmes présentes au cri de « Je hais les féministes. » avant de poursuivre ses crimes dans les couloirs. On a trouvé sur lui un tract antiféministe et une liste de femmes connues qu’il voulait également assassiner.

Ce massacre n’est pas l’acte d’un fou isolé. C’est un acte terroriste visant à revendiquer la toute-puissance de la domination masculine.

Aujourd’hui, beaucoup considèrent ce massacre comme fondement de l’idéologie masculiniste moderne. Le journal l’Humanité y a consacré un article cet été suite à un attentat déjoué par la DGSI à Saint-Étienne.

Un jeune homme se revendiquant de la mouvance INCEL, ces « célibataires involontaires » qui vouent une haine crasse aux femmes, a été arrêté à la porte d’un lycée avec des couteaux et l’intention de tuer des femmes. Le parquet antiterroriste s’est saisi. C’est une première dans notre pays qui dit combien la menace enfle et combien notre vigilance est essentielle.

Je vous remercie d’autant, chacune, chacun, d’être là ce 6 décembre, les précédents, les futurs. Porter la Mémoire est toujours un acte politique majeur. Portons-la.

À l’appel du nom de chaque femme morte au cours de ce massacre, j’invite les quatorze personnes avec une rose à venir la déposer au pied de cette fontaine de l'artiste québécois Charles Daudelin qui accueille depuis plus de vingt-cinq ans notre recueillement.

Elles s’appelaient Geneviève Bergeron, Hélène Colgan, Nathalie Croteau, Barbara Daigneault, Anne-Marie Edward, Maud Haviernick, Barbara Maria Kluznick, Maryse Laganière, Maryse Leclair, Anne-Marie Lemay, Sonia Pelletier, Michèle Richard, Annie St-Arneault et Annie Turcotte.

Je vous demanderai à présent une minute de silence.

Avant de vous laisser entre les mains des Voix rebelles qui accompagnent cette commémoration, je veux vous dire un mot de l’initiative de Florence Montreynaud de demander à la Ville de Paris qu’elle appose en ce lieu une plaque commémorative.

En fait, je vais laisser ce mot à Geneviève Garrigos qui, je crois, est porteuse d’une bonne nouvelle.

Geneviève Garrigos nous annonce qu’elle portera lors du Conseil de Paris du 16 décembre 2025 une délibération relative à la pose d’une plaque commémorative au 1 place du Québec. 

lundi 10 novembre 2025

Invitation - 6 décembre 2025 - Commémoration du massacre antiféministe du 6 décembre 1989

Bonjour,

Je vous donne rendez-vous le 6 décembre 2025 à 19 h pour la commémoration du massacre antiféministe du 6 décembre 1989, place du Québec, à Paris (6e).

Geneviève Garrigos, conseillère de Paris et présidente de la 7e commission ; et Gabrielle Cathala, députée de la 6e circonscription du Val-d'Oise ; seront présentes à cette commémoration.

Laurence Patrice, adjointe à la maire de Paris en charge de la Mémoire ne pourra pas être parmi nous ainsi que Raphaëlle Rémy-Leleu, Jean-Luc Roméro-Michel, adjoint à la maire de Paris en charge des droits humains et Marie-Christine Lemardeley, adjointe à la maire de Paris en charge de l'enseignement supérieur.

Avec les Voix rebelles, nous chanterons : Féminicides à Poly, l'Hymne des femmes et l'Internationale des femmes (les paroles vous seront distribuées).

Toutes les informations sur cette commémoration sont disponibles sur ce blogue qui sera mis à jour régulièrement.

Cy Jung, écrivaine

mardi 5 août 2025

À lire dans l'Humanité du 4 août 2025

 Bonjour,

Nous vous recommandons cet article (réservé aux abonnés) : 

Terrorisme masculiniste : une menace sous-estimée que les autorités refusent de voir

https://www.humanite.fr/politique/antifeminisme/la-menace-masculiniste-ce-terrorisme-qui-guette 

lundi 9 décembre 2024

6 décembre 2024

 

Bonsoir,

Nous commémorons ce 6 décembre le massacre de l’école Polytechnique de Montréal, massacre au cours duquel quatorze femmes ont été assassinées par un terroriste masculiniste.

Vue sur une dizaine de bonnets.

Je vous remercie sincèrement d’avoir répondu à mon invitation, vous, femmes et hommes engagé·es contre toutes les violences sexistes. Je suis particulièrement touchée de la présence de Florence Montreynaud qui a initié et porté cette commémoration pendant plus de vingt-cinq ans. Je remercie également nos élues Geneviève Garrigos et Marie-Christine Lemardeley conseillères de Paris, et Céline Hervieu, députée de cette circonscription, de marquer, par leur présence, leur soutien.

Les trois élues présentes, alignées, concentrées.

Raphaëlle Remi-Leleu et Jean-Luc Roméro-Michel, conseillers de Paris m’ont demandé de les excuser, ainsi que le délégué général du Québec.

Le 6 décembre 1989, quatorze femmes de cette université ont été assassinées, d’autres ont été blessées, par un terroriste masculiniste. Armé d’un fusil-mitrailleur, il est entré dans l'École Polytechnique de Montréal, a pénétré dans une salle de cours, en a fait sortir les hommes et a tiré sur les femmes présentes au cri de « Je hais les féministes. » avant de poursuivre ses crimes dans les couloirs. On a trouvé sur lui un tract antiféministe et une liste de femmes connues qu’il voulait également assassiner.

Ce massacre n’est pas l’acte d’un fou isolé. C’est un acte terroriste visant à revendiquer la toute-puissance de la domination masculine, celle qui opprime les femmes dans une société inégalitaire où l’exploitation se dispute la vedette avec l’enrichissement du plus petit nombre. Geneviève Garrigos, l’année dernière, nous rappelait que les féminicides sont des actes politiques qui touchent autant la sphère privée que publique ; ceux que nous commémorons aujourd’hui plus encore que tout autre.

L’actualité politique, nationale et internationale, notamment l’élection de Trump aux États-Unis, comme les facéties de notre président de la République, démontre combien les femmes sont exposées aux retours en arrière et à l’émergence de gouvernements prompts à s’attaquer à leurs droits et à leurs libertés. Cela nous oblige à la vigilance et à ne jamais renoncer à nos engagements.

Je vous remercie d’autant, chacune, chacun, d’être là ce 6 décembre, les précédents, les futurs. Porter la Mémoire est toujours un acte politique majeur. Portons-la. 

À l’appel du nom de chaque femme morte au cours de ce massacre, j’invite les quatorze personnes avec une rose à venir la déposer au pied de cette fontaine de l'artiste québécois Charles Daudelin qui accueille depuis plus de vingt-cinq ans notre recueillement.

Florence Montreynaud dépose une rose blanche aux côtés des autres déjà au sol.


Elles s’appelaient Geneviève Bergeron, Hélène Colgan, Nathalie Croteau, Barbara Daigneault, Anne-Marie Edward, Maud Haviernick, Barbara Maria Kluznick, Maryse Laganière, Maryse Leclair, Anne-Marie Lemay, Sonia Pelletier, Michèle Richard, Annie St-Arneault et Annie Turcotte

Je vous demanderai à présent une minute de silence.

Un tableau avec les photos des femmes assassinées, leur nom. Il est posé au sol devant la fontaine. Des roses blanches sont tout autour.

Les participant•es chantent. On voit Florence de face.Avant de vous laisser entre les mains des Voix rebelles qui accompagnent cette commémoration, je veux vous dire un mot de l’initiative de Florence de demander à la Ville de Paris qu’elle appose en ce lieu une plaque commémorative. Une lettre, cosignée par les plus éminentes féministes, puis une autre de la mairesse de Montréal, ont été envoyées à la maire de Paris pour porter cette demande. Je vous passe les péripéties et notamment celles qui ont émaillé un vœu déposé (puis retiré) au dernier conseil de Paris par Raphaëlle Remi-Leleu. Il semble à ce jour que l’exécutif municipal a (enfin) entendu notre demande collective ; je gage que les engagements pris en Conseil de Paris seront tenus.

NB. Vous pouvez aussi écouter Anne-Cécile Mailfert sur France Inter.


dimanche 10 novembre 2024

Invitation - 6 décembre 2024 - Commémoration du massacre antiféministe du 6 décembre 1989

 

6 décembre 2024, 19 h.

Commémoration du massacre antiféministe du 6 décembre 1989

Je vous donne rendez-vous le 6 décembre 2024 à 19 h pour la commémoration du massacre antiféministe du 6 décembre 1989, place du Québec, à Paris (6e).

Avec les Voix rebelles, nous chanterons Féminicides à Poly (de Marie Gendron), l'Hymne des femmes et L'Internationale des femmes.

 Geneviève Garrigos, conseillère de Paris et présidente de la 7e commission et Céline Hervieu, députée de Paris et conseillère de Paris et du 6e arrondissement ont annoncé leur présence. Jean-Luc Roméro-Michel conseiller de Paris, adjoint à la maire en charge des droits humains nous demande de l'excuser.

Toutes les informations sur cette commémoration sont disponibles sur ce blogue qui sera mis à jour régulièrement.

Vous pouvez rejoindre l'événement Facebook.

Cy Jung, écrivaine

samedi 9 décembre 2023

6 décembre 2023

Bonsoir,

Nous commémorons ce 6 décembre le massacre de l’école Polytechnique de Montréal, massacre au cours duquel quatorze femmes ont été assassinées par un terroriste masculiniste.

  Je vous remercie sincèrement d’avoir répondu à mon invitation, vous, femmes et hommes engagé·es contre toutes les violences sexistes. Je remercie également Geneviève Garrigos et Alexandra Jardin, adjointe au maire du 20e arrondissement, d’être présentes ce soir.

Nos élues témoignent ainsi de l’engagement de Paris dans la lutte contre les violences et les discriminations dont sont victimes les femmes. Je gage qu’un jour cet engagement se traduise par la pose d’une plaque commémorative ; ici, ou ailleurs.

Marie-Christine Lemardeley, adjointe à la maire de Paris en charge de l’Enseignement supérieur, Jean-Luc Roméro-Michel, adjoint à la maire de Paris en charge des droits humains et Céline Hervieu, conseillère de Paris, ainsi que Michèle Boisvert, déléguée générale du Québec et Maxime Vézina, conseiller aux affaires politiques m’ont demandé de les excuser tout en nous assurant de leur entier soutien.


Photo de groupe, les personnes présentes à la commémoration.

Le 6 décembre 1989, quatorze femmes de cette université ont été assassinées, d’autres ont été blessées, par un terroriste masculiniste. Armé d’un fusil-mitrailleur, il est entré dans l'École Polytechnique de Montréal, a pénétré dans une salle de cours, en a fait sortir les hommes et a tiré sur les femmes présentes au cri de « Je hais les féministes. » avant de poursuivre ses crimes dans les couloirs. On a trouvé sur lui un tract antiféministe et une liste de femmes connues qu’il voulait également assassiner.

Ce massacre n’est pas l’acte d’un fou isolé. Les féminicides ne sont pas des actes isolés. Les viols, les violences et agressions dont sont victimes les femmes ne sont pas des actes isolés. Les discriminations qu’elles subissent quotidiennement dans tous les secteurs de la vie économique, sociale et culturelle ne sont pas des actes isolés. Ces actes, ces faits, ces décisions, ces gestes, ces comportements forment le ciment du patriarcat, système politique où la domination masculine est encore si fière d’elle-même qu’elle envahit le champ médiatique, commercial et électoral, ne cessant jamais de nous opprimer.

Si je suis attachée à cette commémoration, c’est aussi parce que ce massacre antiféministe a la particularité d’avoir été commis par un homme blanc dans un pays occidental à la fin du 20e siècle. Je ne doute pas que c’est pour cela qu’il est si peu l’objet de commémorations tout en offrant à d’autres hommes blancs un exemple à suivre. L’actualité ne cesse de le démontrer.

Je vous remercie d’autant, chacune, chacun, d’être là ce 6 décembre, les précédents, les futurs. Porter la Mémoire est toujours un acte politique majeur. Portons-la.


À l’appel du nom de chaque femme morte au cours de ce massacre, j’invite les quatorze personnes avec une rose à venir la déposer au pied de cette fontaine de l'artiste québécois Charles Daudelin qui accueille depuis plus de vingt ans notre recueillement.


Elles s’appelaient Geneviève Bergeron, Hélène Colgan, Nathalie Croteau, Barbara Daigneault, Anne-Marie Edward, Maud Haviernick, Barbara Maria Kluznick, Maryse Laganière, Maryse Leclair, Anne-Marie Lemay, Sonia Pelletier, Michèle Richard, Annie St-Arneault et Annie Turcotte.

 

Une femme dépose une rose au pied de la fontaine. D'autres roses sont déjà présente autour des portraits des femmes assassinées.

Je vous demanderai à présent une minute de silence.


Encore merci à toutes et tous d’être présent·s ce soir pour cette commémoration initiée et portée pendant plus de vingt ans par Florence Montreynaud avec le réseau Encore féministes ! Je lui ai demandé si elle avait un message à notre attention. Le voici.

« Gardons la mémoire de ces quatorze femmes ! Rappelons publiquement qu’aujourd’hui encore, partout dans le monde, d’innombrables filles et femmes sont tuées en raison de leur sexe ! Travaillons à un monde de justice, d’égalité et d’amour ! »


Je n’ai pas plus belle conclusion si ce n’est de vous inviter à chanter avec les Voix rebelles.

Cy Jung, écrivaine 

Photo NB de la fontaine avec les 14 roses entourrant les protraits des femmes assassinées.

 

dimanche 5 novembre 2023

Invitation — 6 décembre 2023 — Commémoration du massacre antiféministe du 6 décembre 1989

 

6 décembre 2023, 19 h.

Commémoration du massacre antiféministe du 6 décembre 1989

Pour la troisième année consécutive, aux côtés des Voix rebelles et d'un collectif militant informel, je vous donne rendez-vous le 6 décembre 2023 à 19 h pour la commémoration du massacre antiféministe du 6 décembre 1989, place du Québec, à Paris (6e).

Geneviève Garrigos, conseillère de Paris et présidente de la 7e commission, et Alexandra Jardin, adjointe au maire du 20e arrondissement ont annoncé leur présence.

Toutes les informations sur cette commémoration sont disponibles sur ce blogue.

N'hésitez pas à me dire si vous souhaitez participer à l'organisation de cette manifestation.

Cy Jung, écrivaine