À Paris, la cérémonie a eu lieu le samedi 6 décembre , à 16h, place du Québec, à Saint-Germain-des-Prés.
À l’appel du nom des quatorze mortes, quatorze femmes ont déposé
des fleurs. Puis s'est déroulée une « performance », mise en espace par
Hélène Marquié, chercheuse française qui est aussi danseuse et
chorégraphe ; elle a dansé avec les voix de féministes participantes.
Cette année, quelques mois après la mort de Marie Trintignant,
tuée par un homme qui disait l’aimer, notre commémoration a revêtu une
importance particulière.
Pour la première fois, nous disposions de banderoles, avec la
phrase de Benoîte Groult : « LE FÉMINISME N’A JAMAIS TUÉ PERSONNE » et «
LE MACHISME TUE TOUS LES JOURS ». À la fin, avec la chorale féministe
les Voix rebelles, nous avons chanté la Marche des femmes et d’autres
chants du répertoire féministe.
Gardons la mémoire de ces jeunes femmes, qui faisaient des études
d’ingénieur, un domaine traditionnellement masculin ! Agissons pour que
cesse, partout dans le monde, la violence contre des femmes, isolées
ou en groupe, pour que cesse la haine dirigée contre elles parce
qu’elles sont des femmes.
samedi 6 décembre 2003
[Archives du réseau Encore féministes !] Commémoration du 6 décembre 2003
À lire : un article de la Québécoise Micheline Carrier
sur les commémorations du 6 décembre, sur les manœuvres d’intimidation
d’antiféministes, et sur les violences contre les femmes qui continuent.